Pourquoi continuer à faire de la co-conception si l’IA a réponse à tout ?

« Harder, Better, Faster, Stronger »
Je n’ai pas besoin d’attendre de réunir, autour de la table, les personnes qui me permettront de comprendre les enjeux et objectifs d’un projet, d’identifier les profils-types des usagers et d’analyser leurs comportements.
De ce fait, en effet, le planning est grandement réduit : plus besoin de multiplier les ateliers, d’organiser des interviews, etc.

« Lia, tapez-moi ce compte-rendu ! »
Toutes les données d’interviews, de réunions, d’ateliers… En quelques minutes, l’IA analyse tous vos transcripts et restitue une synthèse structurée, permettant de lister les points saillants de ces échanges. Un gain de temps plus qu’appréciable !
 

Bon ben voilà, fin de la liste !

« Bonjour ! Faisons connaissance ! »
En tant qu’UX designers, nous intervenons dès le début du projet. Nous sommes en première ligne pour rassurer quant à l’expertise de l’agence et instaurer une collaboration basée sur la confiance. Nous sommes les premiers également à découvrir nos clients : leurs exigences, leurs caractères, leur manière d’appréhender le projet, leurs maturités digitales, leurs relations entre collègues… Autant d’inputs très précieux, que nous prenons en compte immédiatement pour le bon déroulement du projet ! (C’est ça être agile !)

« Mais que faites-vous ? »
Certains sujets, essentiellement BtoB, sont moins facilement appréhendables que d’autres : la gestion de l’espace publicitaire au sein de radios indépendantes, le pilotage de contrats énergétiques souscrits par des organismes privés et publics, l’accès à des connaissances médicales par des professionnels de santé, la vente de semences potagères auprès de maraîchers…
Nous consacrons alors, lors d’ateliers d’échanges, un temps à :
- Comprendre l’activité, les enjeux et contraintes de nos clients
- Identifier l’organisation interne et les process existants
Je ne compte plus le nombre de fois où nos projets digitaux ont eu pour effet collatéral de rechallenger des organisations et optimiser des process. Des éléments présentés en début de projet comme des contraintes, et que, collectivement, nous avons su dépasser !

« Il y a les choses écrites, mais surtout celles qui sont dites ! »
Un brief, un cahier des charges… Nous avons tous eu une expression de besoins entre les mains, et l’envie de répondre à tout ce qui y était exprimé.
Stop !  Ne commencez rien avant d’échanger avec vos clients sur leurs besoins : vous découvrirez alors que certaines demandes sont caduques, et que d’autres, en général les plus importantes, ne sont tout simplement pas exprimées !
L’écoute, première qualité d’un UX designer, prend alors tout son sens. 

« Ah mais je ne savais pas que ça existait ! »
La co-conception, c’est aussi réunir autour de la table, des membres d’une organisation, qui travaillent dans différents services, et qui ont peu d’occasions ou de raisons de se parler.
Personnellement, j’adore ces moments où des collègues découvrent l’existence, en même temps que nous, de process, d’outils, d’architectures techniques, de feedbacks clients, dont ils n’avaient jamais eu connaissance.
S’opère alors un moment magique où l’intérêt de tous est éveillé pour comprendre le pourquoi, le comment, les impacts sur le projet, etc.

« Tous dans le même bateau ! Dans la même direction ! »
Ouvrir la sacro-sainte conception d’un produit digital aux personnes directement concernées, tel est notre credo. En impliquant dès le début, des personnes issues de l’IT, du marketing, du service client, de la logistique, des points de vente, etc. nous permettons à chacun de s’exprimer, de se responsabiliser quant à la réussite du projet, et de ce fait, d’initier un engouement général autour du projet, ce qui va forcément faciliter son adhésion en interne.