Quel impact de l'IA sur le métier de développeur ?

L’IA, une véritable assistance au quotidien

Mais alors par où commencer ? On peut utiliser des outils comme https://chatgpt.com/  pour poser une question spécifique, mais pour nous aider dans le code ce n’est pas l’idéal. Le plus simple est donc d’intégrer un assistant IA directement à son environnement de développement (IDE). Ils existent des plugins comme GitHub Copilot (https://github.com/features/copilot) , JetBrains AI (https://www.jetbrains.com/ai/), ou d’autres et ils offrent un impressionnant panel de fonctionnalités :

• Génération et correction de code : proposer des solutions à des problèmes complexes, générer des fonctions entières ou corriger des erreurs sur simple demande.
• Refactoring : permet de simplifier / optimiser le code. C’est une fonctionnalité qui permet aussi de voir d’autres possibilités de comment écrire du code et même découvrir des fonctions. A utiliser sans modération 😀
• Documentation : créer automatiquement des docstrings ou des commentaires explicatifs sur le code existant.
• Création de tests : générer des tests unitaires ou d’intégration adaptés au code en cours d’écriture.
• Assistance contextuelle : certains outils, comme JetBrains AI, comprennent le contexte de votre projet et proposent des réponses adaptées à votre code (sans avoir à tout “expliquer” manuellement). 

Quelques bémols malgré tout :

• Le code produit n’est pas toujours parfait ou fonctionnel immédiatement : il requiert une vraie compétence pour relire, comprendre, adapter et déboguer les suggestions de l’IA.
• Il s’agit donc d’un gain de temps considérable, mais qui ne dispense pas de la maîtrise du métier de développeur.

L’IA devient aussi un assistant de recherche efficace : au lieu de multiplier les requêtes sur Google ou Stack Overflow, on peut demander directement à l’IA une explication ou une piste de solution. 

Retour d’expérience : l’IA évolue vite

Après un an d'utilisation de l'IA dans mon IDE, le progrès est frappant. Au départ, l’IA suggérait souvent des réponses hors contexte, ou répétait sans vraiment comprendre la problématique sous-jacente. Cela pouvait parfois tourner en rond et finalement peut-être perdre du temps à essayer les solutions proposées. Mais j’utilise récemment plus JetBrains AI et lors d’un bug complexe dans Django, il a su proposer une démarche logique : demander l’erreur exacte, proposer des commandes à exécuter, analyser les résultats étape par étape.

Il y a quelques mois, l’IA me semblait surtout un gadget, à tester et à surveiller pour coder. Aujourd’hui, c’est un véritable atout (un peu comme le fameux Clippy de Office 😀) et si cette évolution se poursuit, il est probable que l’IA pourra, à moyen terme, générer des applications complètes de façon autonome. Le métier de développeur évoluera surement plus vers : 

• Supervision : contrôler et valider le code généré.
• Architecture : concevoir les grandes structures, organiser le projet et intégrer diverses briques.
• Spécialisation : intervenir sur des sujets pointus, ou sur des récits métier impossibles à générer automatiquement.
• Se spécialiser dans l’IA : proposer des outils basés sur l’IA, sur la génération de prompt.

Il faudra du coup probablement moins de profils pour développer une application et le métier va évoluer c’est certain. 

Conclusion : l’IA va-t-elle remplacer les développeurs ?

Il est plutôt probable que l’IA devienne un co-équipier incontournable, et non un remplaçant. Le métier évolue, se transforme : il faudra davantage se concentrer sur la qualité, la compréhension métier, la conception, et moins sur les tâches répétitives ou fastidieuses.

En somme, ceux qui sauront tirer parti de l’IA verront leur travail simplifié et pourront se concentrer sur l’essentiel : concevoir des solutions innovantes à des problèmes humains.

À retenir :

• L’IA n’est pas une menace, mais une opportunité : c’est un fabuleux accélérateur d’apprentissage et de productivité.
• Le développeur de demain sera concepteur, superviseur, prompt engineer… et restera un humain au cœur de l’innovation numérique.