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Écoconception :
allier performance
& frugalité

En tant qu’agence digitale, nous portons une attention particulière à la compréhension et à la réduction des impacts liés aux services numériques. Pour y répondre, l’écoconception constitue l’un des leviers essentiels.

Petit rappel : l’écoconception c’est quoi ?

L’écoconception est une démarche multicritère visant à réduire les impacts environnementaux négatifs des produits, procédés ou services sur l’ensemble de leur cycle de vie, tout en préservant leurs qualités d’usage.

Appliquée aux services numériques, cette démarche repose sur plusieurs principes :

  • Adapter le produit aux besoins réels en évitant la surenchère de fonctionnalités et de contenus ;
  • Impliquer les fournisseurs et parties prenantes afin d’optimiser les ressources nécessaires au fonctionnement du service ;
  • Évaluer et suivre les impacts environnementaux tout au long de l’usage du service.

 


Pourquoi faire de l’écoconception web ?

Si l’écoconception des services numériques contribue à la réduction de leur impact environnemental, sa valeur ajoutée va au-delà : elle favorise une gestion plus efficace des ressources informatiques nécessaires à leur fonctionnement (réduction de la sollicitation des serveurs, lutte contre l’obsolescence logicielle, etc.).

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie de durabilité plus globale, soutenu par la gouvernance des entreprises.

Les bénéfices de l’écoconception sont :
Une réduction des coûts
Une amélioration de l’image de marque
Une optimisation du parcours client

Chez Arneo, nous intégrons systématiquement les critères de durabilité dans nos expertises afin de promouvoir un numérique à la fois éco-conçu et accessible.

Nous mobilisons ainsi tout le savoir-faire de notre agence pour répondre aux nouveaux enjeux du secteur digital.

 

  • Le secteur du numérique représente 4,4% des émissions globales de GES en France (soit un peu moins que le secteur des poids lourds)
    4,4%
  • Si le numérique était un pays, il produirait 3 fois plus de GES que la France
    x3
  • Plus de 55 métaux différents pour produire un smartphone
    +55

Quels sont les impacts liés ?

 


Comprendre l’impact : l’analyse du cycle de vie

Pour agir sur un service numérique, encore faut-il comprendre d’où provient son impact et savoir le mesurer. Pour cela, plusieurs méthodes existent, mais celle qui fait aujourd’hui consensus est l’Analyse du Cycle de Vie (ACV).

L’ACV recense et quantifie, tout au long du cycle de vie d’un service, les flux physiques de matières et d’énergie associés aux activités humaines. Elle évalue ensuite les impacts environnementaux potentiels et interprète les résultats en fonction des objectifs fixés.

Cette approche permet d’identifier les impacts à l’échelle globale du service numérique tout en offrant une vision détaillée par étape, facilitant ainsi la mise en place d’actions concrètes.

 

Grâce à sa nature multicritère, la méthode offre une compréhension complète des impacts environnementaux, bien au-delà de la seule empreinte carbone. Elle prend aussi en compte la consommation de ressources et les effets directs, tels que la pollution.

La méthodologie ACV est encadrée par la norme ISO 14040, qui définit ses étapes de mise en œuvre et constitue un référentiel standard reconnu à l’échelle internationale.

Ce cadre normatif vient ainsi renforcer la rigueur et la pertinence de l’approche multi-critère de l’ACV dans l’évaluation des services numériques. 

 

 


Quels sont les impacts liés ?

Les impacts du numérique sont loin d’être négligeables. En France, le numérique représente à lui seul 11 % de la consommation électrique des Français.

La principale source d’impact du secteur reste la fabrication des équipements, qui génère plus de la moitié de son empreinte carbone.

En seconde position viennent les centres de données (data centers), dont l’impact, bien que moindre aujourd’hui, est en forte progression. Cette hausse est directement liée à l’intensification des usages numériques, et les perspectives d’impact risquent d’exploser avec l’émergence de nouvelles technologies gourmande en ressource numérique tel que l’IA.

Les nouvelles technologies sollicitent davantage ces infrastructures, ce qui entraîne une augmentation de leur consommation d’électricité et d’eau.

L’enjeu est donc double :
- Réduire les impacts actuels ;
- Garantir une maîtrise durable des impacts futurs.

Selon l’ADEME, les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au numérique pourraient tripler d’ici 2050 si aucune action n’est entreprise.

Pour y faire face, il est essentiel d’adopter une approche plus sobre des usages numériques et de promouvoir un numérique frugal, afin d’en préserver la pérennité à long terme.

 

De manière générale, au niveau mondial, la phase d’utilisation est la principale source d’impacts du numérique et ceux principalement en raison des différences de mix électrique

*ce cas général valable au niveau mondial n’est pas le cas au niveau Européen et au niveau Français.
**Green IT.FR, Impacts environnementaux du numérique dans le monde, troisième édition, 2025

 

Quelles solutions ?

L’écoconception est une démarche transversale qui implique l’ensemble des parties prenantes.

Cette implication passe par une prise de conscience des impacts environnementaux des services numériques, par une montée en compétences des équipes en charge de l’élaboration des solutions digitales, ainsi que par la mise en place de stratégies ou de plans d’action en matière d’écoconception, avec le soutien de la gouvernance.

Cela se traduit par des actions de sensibilisation, le suivi de formations dédiées, et l’intégration de bonnes pratiques dans les méthodes de travail.

  • De sites actifs sur 1,8 milliards de sites internet dans le monde
    200 M
  • En 10 ans, le poids médian des pages web a augmenté de 210% - Green it.fr, 2022
    210%

Implémenter un modèle durable

 


lES BONS REFLEXES À APPLIQUER

Bien que l’écoconception des services ne soit que rarement la principale source d’impact environnemental d’une organisation en matière de numérique, sa mise en œuvre peut être relativement simple en adoptant les bons réflexes.

Il convient d’abord de définir le périmètre concerné par la démarche : quel est le champ d’action de l’organisation, quels services sont visés, quelles parties prenantes internes et externes doivent être impliquées ?

Une fois ce périmètre identifié, on peut y appliquer des bonnes pratiques pour intégrer l’écoconception, comme les 115 bonnes pratiques de l’écoconception proposées par GreenIT.fr.
Il est également pertinent d’intégrer l’écoconception dans les processus et méthodes de travail de l’organisation, en l’appliquant dès la phase de conception des services numériques.

Pour accompagner cette démarche, des référentiels publics tels que le RGESN (Référentiel général d’écoconception des services numériques) ou le GR491 existent et facilitent l’implémentation de l’écoconception au sein des organisations.

Par sa nature transversale, l’écoconception nécessite l’implication de l’ensemble des collaborateurs. Une montée en compétences, adaptée aux métiers de chacun, permet de mieux comprendre les objectifs de la démarche et de donner aux équipes les outils et ressources nécessaires pour l’intégrer dans leur quotidien.

À l’échelle de l’organisation, cela peut se traduire par des sessions de sensibilisation, durant lesquelles les enjeux clés sont présentés et les bonnes pratiques partagées.

Enfin, le suivi de la démarche est essentiel. Il convient de définir des indicateurs permettant d’évaluer son efficacité, d’identifier d’éventuels écarts et de mettre en place, si besoin, des mesures correctives pour garantir une mise en œuvre cohérente et durable.

 

 


Le cadre règlementaire et normatif

En 2021, la France adopte la loi relative à la Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique, dite loi REEN.

Cette loi pose les premières bases de la réglementation sur les enjeux environnementaux du numérique et de l’écoconception.

Elle prévoit notamment la mise en place, dès 2024, d’un référentiel d’écoconception des services numériques (RGESN). Ce référentiel, porté par l’Arcep, constitue un standard national en matière d’écoconception des services numériques. Il repose sur 79 critères répartis en 13 thématiques.

Sur le plan international, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) travaille à l’élaboration d’une norme technique sur l’écoconception des services numériques. Bien que cette norme ne soit pas certifiante, elle visera à établir un cadre commun au niveau mondial pour l’écoconception des services numériques.

Pour conclure, bien que le cadre réglementaire et normatif ne soit, à ce jour, pas contraignant, on observe qu’il se renforce progressivement et pourrait, à terme, s’accompagner de nouvelles exigences pour les organisations.

 

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